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Suis-je dans une relation toxique ? Le test intérieur qui ne dit pas son nom

Dernière mise à jour : 10 sept.


suis-je dans une relation toxique test​

Certaines questions s’imposent en silence :« Est-ce moi qui exagère ou est-ce lui/elle qui va trop loin ? »,« Pourquoi me sentir si mal alors qu’on me dit que tout va bien ? »,« J’ai changé… est-ce normal dans une relation ? »


Alors vous cherchez : suis-je dans une relation toxique ?”. Et vous tombez sur un test. Des cases à cocher. Des signes listés. Parfois utiles. Mais souvent trop simples pour décrire ce que vous vivez.

Si vous vous posez ce genre de questions, c’est déjà un signal. Pas besoin de cocher dix cases sur un site internet. Votre ressenti est un indicateur essentiel et il mérite d’être écouté...

Ce que montre la thérapie relationnelle


Dans certaines relations, la toxicité n’est pas criante. Elle est subtile, progressive, confuse. La thérapie parle alors de dissonance affective, de dynamique d’attachement insécurisée, de climat relationnel déséquilibré.


Cela se traduit par :


  • Le sentiment d’avoir toujours tort, sans que l’autre l’affirme directement ;

  • Le doute de vos ressentis, qui sont minimisés ou moqués ;

  • Le besoin de tout justifier ;

  • La peur d’être abandonné·e si vous exprimez un besoin ;

  • L’impression d’être responsable du bien-être émotionnel de l’autre.


La relation ne vous abîme pas forcément par des coups ou des cris. Elle vous abîme en vous détachant peu à peu de vous-même.



Un test silencieux : votre corps, vos émotions, vos doutes


Plutôt qu’un questionnaire, voici quelques phrases à vous répéter lentement.Ce qui compte, c’est la réaction intérieure : tension, malaise, apaisement, évitement…


  • Je peux exprimer mes émotions sans crainte de reproches ou de rejet.

  • Je me sens libre d’être moi-même, sans avoir à jouer un rôle.

  • Je me sens soutenu·e et valorisé·e dans cette relation.

  • Je ne me perds pas à vouloir changer pour être accepté·e.

  • Je ressens plus de sérénité que d’angoisse à l’idée de notre avenir commun.


Si plusieurs de ces affirmations créent un inconfort ou une tristesse immédiate, c’est sans doute qu’une part de vous cherche à vous protéger.



Pourquoi reste-t-on ? Non par faiblesse, mais par loyauté à nos blessures


Beaucoup de personnes restent dans des relations douloureuses parce qu’elles rejouent inconsciemment des modèles connus.


Être aimé·e à condition d’être parfait·e.

Ne pas faire de vagues.

Gagner l’attention à force d’effort.


Ces récits intérieurs, forgés dans l’enfance, deviennent des scripts relationnels. Et on les rejoue, non par bêtise, mais par fidélité à un lien passé.


Reconnaître cela, c’est cesser de se juger, et commencer à se comprendre.


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Quand le corps parle : la trace de l’insécurité dans le système nerveux


Ces attachements précoces, souvent marqués par le manque de sécurité ou d’écoute, ne laissent pas qu’une empreinte émotionnelle : ils s’inscrivent dans notre corps. Le système nerveux autonome — celui qui régule nos réactions de stress ou d’apaisement — apprend très tôt à rester en alerte face au danger… y compris émotionnel.


Dans une relation toxique, vous pouvez ainsi vous retrouver en hypervigilance constante, à anticiper chaque mot, chaque silence, chaque distance. Ou, à l’inverse, en figement : vous vous coupez de vos émotions pour tenir, comme on ferme un robinet trop douloureux. Il ne s’agit pas de faiblesse : c’est une stratégie de survie profondément enracinée.


Comprendre cela permet de cesser de vous juger. Ce n’est pas “dans votre tête”, c’est aussi dans votre système nerveux. Et cela peut évoluer.



La première étape : reconnaître que ce que vous ressentez compte


Il n’y a pas de score officiel, ni de validation extérieure.

La seule vraie question est :

Suis-je apaisé·e dans cette relation ? Ou suis-je constamment en train de me justifier, réparer, douter, me taire ?

Commencer par entendre cette question, c’est déjà un mouvement vers soi. Et parfois, c’est le tout premier pas vers un changement.



Bonne nouvelle : on peut apprendre à aimer autrement


Ce n’est pas une fatalité. Les schémas se répètent, mais ils peuvent aussi se transformer.


Ce qui aide :


  • Revenir à vos ressentis et à votre vérité intérieure ;

  • Comprendre les mécanismes d’attachement et leurs répercussions ;

  • Explorer, parfois avec un·e thérapeute, les racines de ces dynamiques ;

  • Apprendre à poser des limites et à cultiver l’estime de soi en dehors de la relation.



Le couple peut aussi devenir un espace de co-régulation : un lieu où deux personnes, même avec des histoires d’attachement différentes, apprennent à créer de la sécurité ensemble, à parler vrai, à évoluer. Cela demande de la conscience, du travail, et parfois un soutien.



Et si vous vous faisiez accompagner dans ce chemin...


Sandrine Declerck, thérapeute à Paris 15

Suis-je dans une relation toxique ? Un “test” sans test, pour entendre ce qui vous parle : sortir d’une relation toxique, ou comprendre ce que vous vivez, n’est ni simple ni linéaire. Cela demande du temps, de la douceur, et un regard bienveillant sur vous-même.


Sandrine Declerck, thérapeute à Paris 15, vous accompagne dans ce processus avec respect, clarté et profondeur. Pour retrouver votre voix intérieure, et peut-être redécouvrir ce que c’est qu’aimer sans se perdre...

"Suis-je dans une relation toxique ? Le test intérieur qui ne dit pas son nom"




 
 
 

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